La forêt est localisée sur les terrains les plus pauvres. Les peuplements sont très morcelés et leur bois de faible valeur. Feuillus et résineux sont également représentés. Les pins d'Alep et les pins pignons sont les résineux principaux. Les chênes verts, les chênes pubescents et les peupliers non clonés représentent l'essentiel des feuillus. La déprise agricole actuelle laisse envisager une possibilité importante de boisement. Celle-ci devra impérativement s'accompagner d'un programme concerté d'aménagement.
La forêt est pratiquement inexistante. On y rencontre essentiellement des pins pignons et des peupliers non cultivés, en boqueteaux près des fermes et du littoral.
Les peuplements de type garrigue dominent avec des formations allant du taillis dense au boisement clair. Les chênes verts et pubescents alternent avec les pins d'Alep. L'activité principale concerne l'exploitation du chêne vert. Dans le nord de la zone et le Bagnolais, il existe d'autres potentialités (voir la forêt de Valbonne), qui doivent être étudiées avec soin, afin d'installer des peuplements d'essences nobles (cèdres, sapins méditerranéens, chênes rouges, merisiers).
Dans cette région traditionnelle d'élevage (moutons) landes et forêts occupent la majeure partie de l'espace. Les peuplements forestiers (23 % de résineux et 67 % de feuillus) sont souvent des boisements lâches à proximité des fermes et des boisements artificiels. Il s'agit ici surtout de contrôler la dynamique forestière.
C'est la plus petite région du département qui a le taux de boisement le plus élevé. Essentiellement d'origine R.T.M. (reboisement de terrains de montagne) les peuplements sont composés majoritairement de résineux (55 %) : épicéa, pin laricio, pin sylvestre et sapin pectiné. Les peuplements feuillus (45 %) sont composés principalement de hêtres avec quelques châtaigniers à la frange inférieure de la région. La ressource est abondante et de qualité.
Le boisement est constitué quasi exclusivement par des feuillus (88 %) et notamment de taillis et de vieilles châtaigneraies dégradés (présence de chancre, de roulure). Il est nécessaire d'y appliquer des méthodes sylvicoles énergiques. Localement la régénération de la châtaigneraie peut être envisagée par l'installation de plants sélectionnés. Les stations à bonne potentialité doivent être recherchées pour y installer des feuillus précieux. Le problème de la desserte des massifs et de la faiblesse de la filière bois se pose ici de façon cruciale
Le pin maritime introduit au début du siècle par les houillères a envahi la châtaigneraie dégradée et les terrasses abandonnées par l'agriculture. Les peuplements sont composés de 60 % de résineux et de 40 % de feuillus (châtaigniers et chênes). Il convient de promouvoir une sylviculture rationnelle du pin maritime, essence très productive et bien adaptée aux stations locales. La réalisation de dépressages, de coupes sélectives permettront d'inverser une tendance néfaste : l'appauvrissement génétique des peuplements lié aux coupes de dimensions d'écrémage, pratiquées depuis des décennies. Le reboisement des terrains incendiés est une priorité.
Taux de boisement 44 %
Type de peuplement
Total sur surface forestière recensable : 211 000 ha
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